Description
La bataille contre le Tenjiku s’est achevée dans le sang, emportant avec elle Izana et Kakucho. Le responsable de tous ces drames, Tetta Kisaki, prend la fuite avec Shuji Hanma, mais c’est sans compter Takemichi et Draken qui se mettent à leurs trousses. Enfin, le voyageur temporel va pouvoir faire face à celui qui est à l’origine de l’entièreté des troubles du Toman, et de la mort de Hinata dans le futur…
Voilà vingt volumes que le lecteur attendait le combat fatidique qui opposerait Takemichi à Kisaki, un duel qui règlerait la sort du futur définitivement. C’est donc une ouverture de vingt-et-unième opus puissante, pour ne pas dire grandiose, qui nous est proposée. Enfin, le clair est sur le point d’être fait sur les agissements de Tetta Kisaki, tandis que le héros pourra obtenir la « revanche » qu’il réclame depuis le début de l’histoire.
Étant donné les récents événements, on pouvait être à peu près sûr du déroulé de cette rencontre. Et pourtant… Ken Wakui s’est bien joué de nous sur certains points, donnant à ce moment quelques surprises assez inattendues concernant l’antagoniste de l’histoire. Connectant certaines données et contredisant volontairement d’autres informations, le mangaka offre ainsi un climax saisissant et grisant, y compris dans le dernier rebondissement qui vient définitivement clore la bataille. C’est assez brutal, mais redoutablement efficace en termes de surprise, sans pour autant trahir tout ce qui a été fait jusque là. Pour l’heure, Wakui montre son indéniable maîtrise du suspense, registre dans lequel Tokyo Revengers a toujours fait de belles prouesses jusqu’à présent. Mais qu’en sera-t-il de la suite ?
Car si l’histoire pouvait en rester là, il reste une dizaine de tomes avant la conclusion de l’œuvre, soit tout un arc final à développer. Difficile de savoir concrètera ce qui nous sera proposé, d’autant plus qu’aucun réel indice n’est glissé ici pour une première lecture, si ce n’est le destin nébuleux d’un personnage clé du récit. Alors, en attendant d’en savoir plus, c’est toute la transition vers « l’après » qu’on peut apprécier… Et une bien jolie transition ! Après tant d’événements marquants, Wakui jongle entre les sentiments et les émotions de ses personnages, de la mélancolie et du regret à la tristesse du deuil, jusqu’à l’optimisme d’un futur plus radieux, en nous réservant l’ultime surprise du volet en page de fin. Alors que la trame semble bouclée, l’auteur nous laisse plus que jamais sur une ouverture dont on ne sait pas quoi attendre !
Pour tout ce maniement du non-dit et des attentes narratives, qui survient après un arc dense et intense, difficile de rester de marbre face à ce volume 21. Et parce que l’histoire aurait actuellement pu se suffit à elle-même, on reste curieux de voir le concept de l’arc suivant, qui ouvrira la partie finale du manga qui s’achève actuellement au Japon, ce même si des projets annexes sont prévus. Dans tous les cas, nous aurons du Tokyo Revengers à savourer pendant un petit moment encore !
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